L'heure des fées, Pascal Moguérou
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Milady-lucie
Pezzo
Lysbeth Emerelle
Eïlém
8 participants
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Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
Merci pour ces ptits messages chaleureux !
Nous avions vu avec l'histoire du colporteur que les fées étaient généralement très coquettes. Je vous laisse donc découvrir les histoires du peintre des ailes, des bijoux...
Les bijoux
On ne sait pas très bien ce que demandent les nains forgerons des mines de Kastel Linn en échange des magnifiques bijoux en or qu'ils façonnent pour les fées. Peut-être est-ce tout bonnement le plaisir de voir leurs oeuvres portées avec autant de plaisir et de grâce par les fées ? On peut tout de même en douter, car quiconque sait que les nains ne donnent jamais rien pour rien !
On reste pantois devant les oeuvres des maîtres orfèvres et joailliers de confréries naines qui aiment rivaliser de talent pour créer de somptueux bijoux et parures aux fées.
La maîtrise de leur art ne semble avoir aucune limite. Tamisé dans le sable des rivières ou puisé dans la roche au plus profond des mines, l'or le plus fin sert à façonner les fibules de capes, les épingles à cheveux, les peignes, les colliers qui iront orner les têtes, les cous graciles ou les longs bras blancs des belles belles dames. Certains bijoux sont même taillés dans du jade et de l'ambre, et ornés de pierres précieuses. La nature est aussi bien évidemment une source d'inspiration intarissable. Insectes, animaux, plantes ou fleurs sont les domaines de prédilection pour la réalisation de toutes ces merveilles.
Le peintre des ailes
Un personnage important dans l'univers des fées est sans conteste Léonard Futunache, celui qu'on appelle le peintre des ailes.
Il est l'adoré des belles, car il met de bon coeur son talent au service de leur beauté. Toujours soucieuses de plaire et d'être la plus belle de toutes, de la même manière qu'elles choisiront de porter robe d'écailles ou de soie légère, l'ensemble se devant d'être harmonieux, elles font souvent appel à lui pour coordonner leurs ailes à leur vêture. Sa palette débordant de mille couleurs toujours en main, le pinceau perpétuellement agité, il laisse aller son imagination. Au gré de son humeur, Léonard Futunache crée ainsi sur leurs ailes des fleurs aux pétales d'or, des arabesques couleurs de feu, et bien d'autres splendeurs aux enluminures chamarrées. Les ailes se parent alors des teintes azurées des mers lointaines, des prairies aux verts changeants sous le vent, des feux aux braises rougeoyantes...
Quand il estime sa tâche accomplie, c'est avec un petit pincement au coeur qu'il laisse s'envoler ses "oeuvres" dans l'azur qui devient un tableau vivant aux touches de couleurs dansantes.
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Au choix de la magnificence d'objets façonnés avec talent par les rofèvres de féerie, certaines fées préféreront puiser dans les possibilités infinies que leur propose une nature bienveillante et ô combien prodigue. Les plumes multicolores des oiseaux embellissent à merveille le corps ou la chevelure des fées. Les ailes des papillons ou d'autres insectes volants offrent une mutitude de parures plus belles les unes que les autres... Les carapaces des coléoptères finnement ciselées deviennent colliers, bracelets ou pendants d'oreilles. Et quand l'automne s'en vient, teignant d'or, d'oranges ou de rouges flamboyants les feuilles des arbres, les fées trouvent alors mille façons de s'en parer.
Le bellâtre qui s'en va donner la sérénade se doit de présenter au mieux pour un premier rendez-vous. Ainsi, c'est avec une pompe qui frise souvent le ridicule, mais que l'intéressé jugera de très bon goût, que le "beau monsieur" va afficher sa passion, engoncé dans des défroques impressionnantes débordant de breloques et de colifichets en tous genres... Contre toute attente, il faut bien convenir que cela fait son petit effet !
Une fée par nature aimera plaire et se faire désirer. Elle pourra très bien succomber aux charmes d'un gnome affreux pour peu que celui-ci lui fasse une cour assidue dans les règles de l'art ! Au hasard de ses rencontres, vous pourrez ainsi croiser le chemin d'une joliette en bien étrange compagnie, au bras, par exemple, d'un korrigan hirsute et noiraud comme boulet de charbon !
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Nous avions vu avec l'histoire du colporteur que les fées étaient généralement très coquettes. Je vous laisse donc découvrir les histoires du peintre des ailes, des bijoux...
Les bijoux
On ne sait pas très bien ce que demandent les nains forgerons des mines de Kastel Linn en échange des magnifiques bijoux en or qu'ils façonnent pour les fées. Peut-être est-ce tout bonnement le plaisir de voir leurs oeuvres portées avec autant de plaisir et de grâce par les fées ? On peut tout de même en douter, car quiconque sait que les nains ne donnent jamais rien pour rien !
On reste pantois devant les oeuvres des maîtres orfèvres et joailliers de confréries naines qui aiment rivaliser de talent pour créer de somptueux bijoux et parures aux fées.
La maîtrise de leur art ne semble avoir aucune limite. Tamisé dans le sable des rivières ou puisé dans la roche au plus profond des mines, l'or le plus fin sert à façonner les fibules de capes, les épingles à cheveux, les peignes, les colliers qui iront orner les têtes, les cous graciles ou les longs bras blancs des belles belles dames. Certains bijoux sont même taillés dans du jade et de l'ambre, et ornés de pierres précieuses. La nature est aussi bien évidemment une source d'inspiration intarissable. Insectes, animaux, plantes ou fleurs sont les domaines de prédilection pour la réalisation de toutes ces merveilles.
Le peintre des ailes
Un personnage important dans l'univers des fées est sans conteste Léonard Futunache, celui qu'on appelle le peintre des ailes.
Il est l'adoré des belles, car il met de bon coeur son talent au service de leur beauté. Toujours soucieuses de plaire et d'être la plus belle de toutes, de la même manière qu'elles choisiront de porter robe d'écailles ou de soie légère, l'ensemble se devant d'être harmonieux, elles font souvent appel à lui pour coordonner leurs ailes à leur vêture. Sa palette débordant de mille couleurs toujours en main, le pinceau perpétuellement agité, il laisse aller son imagination. Au gré de son humeur, Léonard Futunache crée ainsi sur leurs ailes des fleurs aux pétales d'or, des arabesques couleurs de feu, et bien d'autres splendeurs aux enluminures chamarrées. Les ailes se parent alors des teintes azurées des mers lointaines, des prairies aux verts changeants sous le vent, des feux aux braises rougeoyantes...
Quand il estime sa tâche accomplie, c'est avec un petit pincement au coeur qu'il laisse s'envoler ses "oeuvres" dans l'azur qui devient un tableau vivant aux touches de couleurs dansantes.
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Au choix de la magnificence d'objets façonnés avec talent par les rofèvres de féerie, certaines fées préféreront puiser dans les possibilités infinies que leur propose une nature bienveillante et ô combien prodigue. Les plumes multicolores des oiseaux embellissent à merveille le corps ou la chevelure des fées. Les ailes des papillons ou d'autres insectes volants offrent une mutitude de parures plus belles les unes que les autres... Les carapaces des coléoptères finnement ciselées deviennent colliers, bracelets ou pendants d'oreilles. Et quand l'automne s'en vient, teignant d'or, d'oranges ou de rouges flamboyants les feuilles des arbres, les fées trouvent alors mille façons de s'en parer.
Le bellâtre qui s'en va donner la sérénade se doit de présenter au mieux pour un premier rendez-vous. Ainsi, c'est avec une pompe qui frise souvent le ridicule, mais que l'intéressé jugera de très bon goût, que le "beau monsieur" va afficher sa passion, engoncé dans des défroques impressionnantes débordant de breloques et de colifichets en tous genres... Contre toute attente, il faut bien convenir que cela fait son petit effet !
Une fée par nature aimera plaire et se faire désirer. Elle pourra très bien succomber aux charmes d'un gnome affreux pour peu que celui-ci lui fasse une cour assidue dans les règles de l'art ! Au hasard de ses rencontres, vous pourrez ainsi croiser le chemin d'une joliette en bien étrange compagnie, au bras, par exemple, d'un korrigan hirsute et noiraud comme boulet de charbon !
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Eïlém- Sairon
- Où te caches-tu ? : Metz
Emploi/Loisir : musicienne
Nombre de messages : 8419
Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
Génail ce post !
J'adore vraiment ces petites histoires, et celles-ci sont toutes géniales !
J'adore vraiment ces petites histoires, et celles-ci sont toutes géniales !
Elemmire- Gardienne
- Où te caches-tu ? : Dans ma chambre
Emploi/Loisir : Ecole d'art
Nombre de messages : 1747
Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
J'adore l'histoire du peintre des ailes, je trouve ça très poétique !
Lysbeth Emerelle- Souveraine
- Où te caches-tu ? : en Linaewen
Emploi/Loisir : souveraine
Nombre de messages : 15115
Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
Ah lala, tout ceci est six poétique (en même temps, il s'agit des fées, donc bon, ça peut pas être autrement )
Encore un nouveau post génial, merci Eïlém
Encore un nouveau post génial, merci Eïlém
Pezzo- Prince Consort
- Où te caches-tu ? : Entre rêves et réalité
Emploi/Loisir : Ecole d'ingénieurs en informatique
Nombre de messages : 6989
Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
(Oh ! Le six ! )
J'aime beaucoup l'histoire du peintre des ailes moi aussi !
J'aime beaucoup l'histoire du peintre des ailes moi aussi !
Milady-lucie- Princesse
- Où te caches-tu ? : Dans ma bibliothèque souterraine...
Nombre de messages : 5964
Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
J'adore l'attrait poétique et mignon de ce livre aussi,
Eïlém- Sairon
- Où te caches-tu ? : Metz
Emploi/Loisir : musicienne
Nombre de messages : 8419
Re: L'heure des fées, Pascal Moguérou
J'adore le peintre des ailes !
Princesse Pan- Fëa
- Nombre de messages : 789
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